INNOVER, ENGAGER, TRANSFORMER
Le télétravail, qu'en pense la génération Z ?
Ayant connu une partie ou la fin de leurs études avec le téléenseignement, la génération Z est naturellement orientée télétravail. Mais comment structurer cela au sein de l’entreprise.
La génération Z gère le télétravail de manière autonome
Et c’est bien là le premier enseignement que l’on peut tirer.
En effet, la génération Z a grandi en utilisant des technologies numériques.
Ces digital natives selon l’expression consacrée sont certainement ceux qui maitrisent le mieux ces outils. Avantage de ceux-ci, ils développent une forte capacité à travailler de manière autonome.
Si l’on se place de ce point de vue, le télétravail est naturellement bénéfique.
Ainsi, ces nouveaux entrants sur le marché du travail fonctionnent en mode projet. Ils attendent de l’entreprise de pouvoir gérer leurs horaires avec une grande souplesse.
Entre vie personnelle et vie professionnelle, l’équilibre est subtil et pour la plupart, le télétravail constitue une bonne solution.
Cependant, cet engouement pour cette modalité de travail n’est valable que pour les profils déjà autonomes.
En effet, le risque principal apparait pour ceux qui ont du mal à se motiver ou à s’organiser.
C’est pourquoi nous vous invitons à proposer des outils qui permettent que tout le monde ait une visibilité sur les tâches à accomplir. À ce sujet, vous trouverez un article sur les bonnes pratiques à mettre en place en general en cliquant ici.
Mais exprime un réel besoin d’interaction sociale
Attention toutefois à bien comprendre les tenants et aboutissants de cette évolution concernant le télétravail. La génération Z veut toujours se rendre en entreprise pour interagir avec ses collègues.
En effet, s’il est très pratique, le télétravail fonctionne… à distance. Derrière cette lapalissade, le manque de partage est évident et peut conduire à des situations complexes.
Par exemple, un chef de projet peut avoir besoin de discuter de stratégies avec ses collègues. En les confrontant, parfois de manière non formelle (comme autour d’un café), une émulation naturelle émerge. Les idées fusent plus vite ainsi que les réponses aux éventuels problèmes rencontrés.
Pour éviter ce risque de distanciation, les moments en présentiel peuvent être justement dédiés à des temps d’échanges. Il ne s’agit pas ici de réunions fastidieuses (qui n’ont plus la côte), mais de temps précieux pour faire avancer les projets !
Des garde-fous nécessaires
Tout d’abord, d’un point de vue pratique, vous devez mettre en place des outils qui permettent un travail à distance efficace, logiciels comme matériels. Veillez d’ailleurs à la sécurisation des solutions. Sinon, instaurez des procédures claires pour le travail à distance. Elles incluront des directives sur la façon de travailler à distance, la façon de communiquer avec les collègues, les horaires de travail et les outils de gestion de projet.
Incluez ou non les horaires, mais précisez bien qu’après certaines heures, on n’envoie plus de mail !